Chumburung of Ghana was one of the languages included in Berlin and Kay’s seminal World Colour Survey. Their conclusion was that Chumburung had five and a half so called basic colour terms. This present paper looks specifically at the grammar of those colour terms, which was not one of the aspects recorded at the time. An alternative approach is suggested to that of colour per se. The secondary colours are also investigated, and it is shown how the division is made clear by the grammar. In an attempt to clarify what are the most basic colours in Chumburung, metaphoric uses and ideophones are also investigated. A brief look is taken at other languages of Ghana in an attempt at historical “reconstruction”. This research concludes that the WCS analysis of Chumburung needs to be corrected.

Le Chumburung du Ghana est une des langues citées dans l’œuvre séminale de Berlin et Kay relative aux Termes des Couleurs dans le Monde. Selon cette étude, il y a cinq et demi de termes de base des couleurs en Chumburung. Le présent article met en exergue de manière spécifique la grammaire de ces termes de couleur, un aspect qui était resté occulté lors de l’enquête à ce sujet. Je propose une démarche alternative qui ne se limite pas aux seules couleurs. J’explore également les couleurs secondaires et je démontre comment la division est rendue plus claire par la grammaire. Dans la tentative de clarifier les couleurs saillantes en Chumburung, j’examine également leur emploi métaphorique et les idiophones. Un bref aperçu sur d’autres langues du Ghana permet de tenter une «reconstruction » historique de ces termes. En fin de compte, le présent article souligne la nécessité de corriger l’Etude sur les Termes des Couleurs dans le Monde.