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- Language Family: Kwa
- Topic #1: Verbs
- Topic #2: Syntax
It has long been believed by scholars that for a Multi-Verb-Sequence to qualify as a Serial Verb Construction, the four most important criteria are:
(1) The syntactic subject of Clause 2 (CL2) (VP2) has the same referent as the syntactic subject of CL1;
(2) The verb of Clause 2 (CL2) (V2) has the same Mood-Aspect-Tense as that of the verb (V1) in CL1. This article argues that the second is not obligatory in the case of Chumburung.
(3) There must be no conjunction joining CL1 and CL2. I argue that for Chumburung an apparent Subordinating Conjunction or Complementiser a between CL1 and CL2 does not break this rule.
(4) Negation of V1 semantically negates the remaining verbs in the sequence.
Details are also given that Chumburung has a Causative Auxiliary verb bó̱ which functions in certain SVCs where the syntactic NPObject of CL1 has become the semantic subject of CL2.
Another interesting feature of Chumburung, unlike many languages cited in the literature, is that it distinguishes between the intransitive verb ‘come’ bà and the transitive verb ‘bring’ bàà, and between intranstive yɔ̀ ‘go’ and transitive yàà ‘send’. These complementary pairs help to disambiguate SVCs where the NPObject of CL1 apparently becomes the NPSubject of CL2.
Finally two structural configurations are offered which seek to map the two well-known types of SVC.
Plusieurs chercheurs ont souvent considéré que pour qu’une séquence de plusieurs verbes soit qualifiée de construction verbale sérielle, il lui faut remplir quatre critères importants qui sont:
(1) Le sujet syntactique de la deuxième proposition (CL2) (VP2) a le même référent que le sujet syntactique de la première proposition ;
(2) Le verbe de la deuxième proposition (CL 2) (V2) a la même marque modale-aspectuelle-temporelle comme celle du premier verbe (V1) dans la première proposition (CL1). Cet article démontre que ce deuxième critère n’est pas obligatoire dans le cas de chumburung.
(3) Il ne doit pas y avoir de conjonction qui unit la première proposition (CL1) à la deuxième (CL2). Je soutiens que pour le chumburung, un semblant de conjonction de subordination ou le complémentiseur a ne viole pas cette règle.
(4) La négation de V1 étend son champ de négation sémantique sur le reste des verbes dans la séquence.
Des détails sont aussi donnés pour prouver que le chumburung a un verbe auxiliaire du causatif bó̱ qui fonctionne dans certaines constructions verbales sérielles où le syntagme nominal objet syntactique de la première proposition (CL1) est devenu le sujet sémantique de la deuxième proposition (CL2).
Un autre trait intéressant du chumburung est qu’il distingue entre le verbe intransitif ‘venir’ bà et le verbe transitif ‘amener’ bàà et entre l’intransitif yɔ̀ ‘aller’ et le transitif yàà ‘envoyer’, un phénomène relativement rare dans les langues. Ces paires complémentaires aident à lever l’équivoque sur l’ambiguïté des constructions verbales sérielles où le syntagme nominal objet de la première proposition (CL1) devient apparemment le syntagme nominal sujet de la deuxième.
En fin de compte, cet article propose deux configurations structurelles en vue de représenter
les deux types bien connus de constructions verbales sérielles.