We present here an Optimality-Theoretic (OT) approach to glide formation and vowel elision in Ivie, an Edoid language spoken in Nigeria. It is shown that the action of the constraint Onset is enough to ‘drive’ such instances of hiatus resolution whose outcome is in addition conditioned by the activity of other constraints. Employing mora-based representations of syllable structure, we show that constraints banning diphthongs and demanding tautosyllabic falling sonority contours play a crucial role in accounting for the attested patterns. The rather low position of Max-m and *CG, in particular their domination by the constraint Max-V, gives formal expression to the generalization that glide formation is preferred over elision as a strategy to avoid hiatus configurations.

     Cet article traite de la glidation et de l’élision de la voyelle en ivie, une langue édoïde du Nigéria, suivant le modèle de la théorie de l’Optimalité. L’on démontre que l’action de la contrainte ATTAQUE est suffisante pour « guider » des cas de la résolution d’un hiatus dont le résultat est par surcroît conditionné par l’activité d’autres contraintes. En utilisant des représentations de la structure de la syllabe en mores, nous montrons que les contraintes qui bannissent les diphtongues et qui exigent des contours de sonorité abaissante au sein d’une même syllabe jouent un rôle important pour rendre compte des structures attestées. La position relativement basse de la position de Max-m et de *CG, en particulier leur domination par la contrainte MAX-V, donne l’expression formelle pour la généralisation que la glidation est préférée par rapport à l’élision comme stratégie d’éviter les configurations d’hiatus.