The goal of this paper is to present an analysis of various means of marking
interrogatives in Dagbani, including polar, alternative and content questions. Dagbani
belongs to the Southwestern Oti-Volta in the Central Gur family spoken in Ghana's
Northern Region by the Dagbamba. I show that different strategies including syntactic,
phonological and morphosyntactic are employed in the formation of interrogatives. I
demonstrate that polar questions are formed using two main strategies: the use of special
intonation patterns (identified to be falling intonation) and the use of the interrogative
particles bee and y. In terms of the syntactic distribution of the interrogative particles,
I demonstrate that the former occurs in both clause initial and clause final while the latter
occurs only clause finally. I further demonstrate that the phonological strategy of falling
intonation and the use of question particles are in complementary distribution. I show that
alternative questions are formed using the same question particle bee though syntactically
it occurs between the two alternatives within a structure. I propose an analysis of
alternative questions according to which they are conjoined polar questions. I demonstrate
that content questions are formed by either placing the interrogative word clause initially
or leaving it in the base position. I argue that when the interrogative word is placed clause
initially, then there is a mandatory requirement for the introduction of the focus particles
ka or n, which appear immediately after the interrogative word. On the other hand, when
interrogative word is left in the base (in-situ) position, there is no requirement for the focus
markers suggesting that content questions can either be marked for focus or lack focus.
The data used are drawn from two main sources: constructed data based on the nativespeaker
intuitions of the author, and data from text-based materials. The analysis in this
paper is mainly descriptive and so, I make use of minimal theoretical assumptions.

Le but de cet article est de présenter une analyse de différents moyens de marquer
les interrogatifs en dagbani, y compris les questions polaires, alternatives et de fond. Le
dagbani appartient à la branche sud-ouest de l’Oti-Volra de la famille du Gur central parlé
dans la région nord du Ghana par les Dagbamba. L’article montre que différentes
stratégies, qu’elles soient syntaxiques, phonologiques ou morphosyntaxiques, sont
utilisées dans la formation des interrogatives. L’article démontre que les questions polaires
sont formées en utilisant deux types de stratégies : l’emploi des modèles d’une intonation
spéciale (identifiée comme une intonation descendante) et l’emploi des particules
d’interrogatifs bee et y. En termes de distribution syntaxique des particules
interrogatives, l’article démontre que le premier se produit tant au début d’un syntagme
initial et d’un syntagme final tandis que le second se produit seulement dans un syntagme
final. L’article démontre en outre que la stratégie phonologique de l’intonation
descendante et l’emploi des particules de question sont en distribution complémentaire.
L’article montre que les questions alternatives sont formées en utilisant la même particule
de question bee bien que, au niveau syntaxique, elle se place entre les deux alternatives au
sein d’une structure. Une analyse des questions alternatives est proposée selon laquelle
celles-ci sont en fait des questions polaires conjointes. L’article démontre que les
questions de fond sont formées soit en plaçant le syntagme du mot interrogatif au début de
la phrase ou en le laissant dans sa position de base. Quand le mot interrogatif est placé au
début du syntagme, l’introduction des particules du focus ka ou n, qui paraissent
immédiatement après le mot interrogatif devient obligatoire. D’autre part, lorsque le mot
interrogatif est laissé dans sa position de base (in-situ), le marqueur du focus n’est plus
exigible, ce qui suggère que les questions de fond peuvent être marquées pour le focus ou
manquer la marque du focus. Les données ont été tirées de deux principales sources : des
données construites sur base des intuitions de l’auteur en tan que locuteur natif de la
langue, et les données tirées des textes publiés. L’analyse dans cet article est
essentiellement descriptive, et ainsi, elle fait usage de peu de présupposés théoriques