The poet, according to Plato, is a man of divine inspiration. He is naturally endowed with peculiar sensibilities that enable him to perceive what members of his society cannot perceive and to put his perceptions across to them in a way that should inspire them to take actions aimed at safeguarding their rights and interests. One of the literary arts employed by the Igbo poet in achieving this goal is satire, the literary art of exposing folly, vice and other social misdemeanors to ridicule. In this paper we examine the Igbo poet’s use of language to achieve his satiric goals. The paper argues that the Igbo satiric poet achieves his literary goals by (i) exploiting the rhetoric devices already existing in the language, such as sarcasm, metaphor, metonymy, symbolism, personification, idioms, and rhetorical questions, among others; (ii) exploring his own creative imagination through the use of slang and puns; and (iii) harnessing some essential ingredients of satire such as invective, indignation, mockery, and humour. Le poète, selon Plato, est un homme d’une inspiration divine. Il est naturellement doté des sensibilitiés particulières qui lui permettent de percevoir ce que les membres de sa societé sont incapables de percevoir, et de leur communiquer ses perceptions de façon à leur inspirer la volonté de sauvegarder leurs droits et interêts. L’une des stratégies artistiques employées par le poète igbo pour arriver à ce but est la satire, la stratégie littéraire qui dévoile la folie, les vices, et d’autres malfaisances sociales afin de les ridiculiser. Dans la présente étude, nous examinons l’usage de la langue par lequel le poète igbo vise à atteindre son but satirique. Nous proposons que le poète satirique igbo atteint son but littéraire par: (i) l’exploitation des moyens rhétoriques qui existent déjà dans la langue, tels que le sarcasme, la métaphore, la métonymie, le symbolisme, la personification, les idiotismes, et les questions rhétoriques entre autres. (ii) l’exploration de son imagination créatrice par l’emploi des argots et des jeux de mots; et (iii) son génie de maîtriser les ingrédients essentiels de la satire, tels que les invectives, l’indignation, l’humour, etc.